Histoire de la traduction des films

Intertitres, sous-titrage, doublage

Doublage, sous-titrage, voice-over… Ces appellations recouvrent des pratiques variées selon l’époque et le lieu. Elles consistent toutes à rendre accessibles des films tournés dans une ou plusieurs langues à des publics parlant une ou plusieurs autres langues.

Il est significatif que les films traduits soient désignés avant tout par le mode de traduction qui leur est appliqué et grâce auquel les spectateurs peuvent y avoir accès. On parle couramment de version originale sous-titrée ou de version doublée (ou française, ce qui, en France, en est le synonyme). Mais il est rarement question de la traduction des films en tant que telle, comme on évoquerait la traduction des livres, par exemple, et plus rarement encore de l’histoire de cette forme de traduction.

Quelles en sont l’origine et l’évolution ? Comment la pratique-t-on ? Comment les films traduits sont-ils perçus ? Au-delà des clivages classiques et éculés qui opposent doublage et sous-titrage, ce panorama historique cherche à mettre en lumière un aspect de la diffusion des films, trop souvent considéré comme extérieur au cinéma alors qu’il lui est intrinsèque. Sans traduction, notre connaissance des classiques du cinéma comme des films contemporains du monde entier ne serait pas complète.

Textes : Jean-François Cornu, traducteur (sous-titrage et édition), membre de l’Association des Traducteurs Adaptateurs de l’Audiovisuel (ATAA), corédacteur de L’Écran traduit, revue en ligne consacrée à la traduction audiovisuelle.
Supervision : Jean-François Buiré.
Réalisation : Ciclic, 2018.

Bibliographie : cf. la première entrée de la frise en plein écran

Mädchen in Uniform, de Leontine Sagan © Arthaus

Jeunes filles en uniforme (Mädchen in Uniform, 1931) de Leontine Sagan. Sous-titres français rédigés par Colette.