Upopi #7 : Passer nos images à la machine

Copiées, coupées, collées, rembobinées, accélérées, démontées, recadrées, sonorisées, colorisées... Les images n'en finissent plus d'être revisitées. La multiplication des canaux de diffusion et la démocratisation des outils de retouche et de montage ont engendré une explosion des pratiques de réappropriation des images. Du détournement potache au commentaire poétique en passant par le fétichisme érudit, les formes de réécritures d'images existantes sont nombreuses. En voici un aperçu.

Commençons par une définition et un panorama de la pratique mashup, puis découvrons deux de ses modalités : le vjing et le supercut. Voyons ensuite comment la réappropriation est mise à profit lors d'ateliers artistiques, avec un remake bricolé et un montage original de plusieurs remakes fidèles.

La réappropriation des images passent souvent par internet, mais certains cinéastes s'y intéressent aussi : dans Eût-elle été criminelle... Jean-Gabriel Périot interpelle notre mémoire collective en retravaillant des images d'archives de la Libération. Quant à Luis Buñuel, ce sont ses propres images qu'il revisite à la fin de Tristana.

Le propre de toutes ces pratiques de réappropriation est de donner envie de s'y frotter à son tour, par exemple enRemontant la séquence la plus célèbre du film Le Bon, la Brute et le Truand...

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