Le traitement sonore de la voix de l’homme est inhabituel : bien qu’on ne voie pas cet homme (qui est la source initiale de la voix) mais uniquement le téléphone (qui en est la source terminale), elle ne subit pas d’altération propre aux voix « on the air ». Elle est enregistrée avec une réverbération qui donne l’impression que l’interlocuteur est présent dans l’appartement, hors champ.
Ce n’est donc pas la voix reproduite dans le téléphone mais directement la voix de l’homme qu’on entend. Pourtant, le malentendu est plus grand que si la ligne était mauvaise. La rupture amoureuse, a priori dramatique, subit un traitement burlesque : outil de communication, le téléphone est montré comme une machine à fausser la compréhension.