Le cinéma naît en 1895. L’année suivante, les premiers Jeux Olympiques modernes se déroulent à Athènes. Dans les décennies précédentes, les sports majeurs avaient pris leurs marques et établis leurs règles comme l’image animée avait fait ses premières expériences. Jusqu’à aujourd’hui, le sport et le mouvement olympique ont traversé́ l’histoire du monde, ses turbulences, ont participé́ aussi à sa construction tandis que le cinéma en a été le miroir permanent. Pratiquement 130 ans après la première séance publique de cinéma et la première olympiade moderne, tous deux imaginés par des Français (les frères Lumières et Pierre de Coubertin), cette frise célèbre la conjonction de ces deux spectacles en mettant en regard ces deux expressions populaires, créatrices de bonheur et d’évasion, de frustration et d’envies, de mythes, drainant des foules immenses dans les stades et les salles de cinéma. A travers les repères filmiques proposés, cette frise illustre aussi l’évolution du regard porté sur le sport dans l’histoire du cinéma et la diversité des formes artistiques et des fonctions politiques, sociales ou culturelles de ces films suivant les pays, au fil des époques. Elle interroge enfin sur la place du sport et du cinéma dans nos vies et explore des territoires sportifs et cinématographiques permettant de découvrir une fabuleuse histoire commune parcourue par de grands mythes sur les stades comme dans les salles de cinéma, de Johnny Weissmuller à Mohamed Ali en passant par Rocky.
Texte : Julien et Gérard Camy.
Supervision : Julien Camy.
Réalisation : Ciclic 2023.
LA FRISE EN PLEIN ÉCRAN
