Analyse d'un plan de transition des Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967), qui permet de passer d'une sortie de l'école à une galerie d'art.
Il s'agit d'un plan superficiel, où tout se passe à la surface : il n'a pas de sens caché qu'il faudrait aller chercher en profondeur. Il ne fait progresser aucune intrigue. Son seul enjeu est de faire évoluer un personnage dans un espace à la fois réaliste et chorégraphié. Tout est dans la volonté de légèreté, d'enchanter la vie, ne serait-ce que pour quelques secondes, le temps de parcourir une rue.
Auteur : Jean-François Buiré. Ciclic, 2013 (avec l'aimable autorisation de Ciné-Tamaris).