Histoire du cinéma russe soviétique

Dégel et Stagnation (1956-1985)

La période du Dégel correspond à celle de la direction de l'URSS par Nikita Khrouchtchev, de 1953 (mort de Joseph Staline) à 1964 (arrivée au pouvoir de Leonid Brejnev), marquée par la dénonciation de la dictature stalinienne, la réhabilitation des victimes des purges et une relative libéralisation de la vie politique et intellectuelle.

Durant le Dégel, de nouvelles tendances cinématographiques apparaissent. La prise en compte de la sensibilité et de l’expression individuelles caractérise et affirme une certaine forme d'optimisme lyrique de la période : l’être humain à l’écran prend conscience de lui-même en tant qu’individu, ce qui provoquera à partir de la première moitié des années 1960 une réaction de rejet de la part de l’État. Commencent alors les périodes de Regel puis de Stagnation : rétablissement de la censure, persécutions, exils et, dans certains cas, la mort.

Mosaïque d'images ci-contre :  En haut : Quand passent les cigognes (1957) de Mikhaïl Kalatozov. En bas : Le Quarante et unième (1956) de Grigori Tchoukhraï. Le chef opérateur de ces deux films est Sergueï Ouroussevski.

Textes :  Olga Kobryn, enseignante-chercheuse en études cinématographiques.
Supervision : Jean-François Buiré.
Réalisation : Ciclic, 2018.

Biblio-filmographie :  cf. la première entrée de la frise en plein écran